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Préoccupations

Guide PMA

Guide PMA

Bien comprendre la fertilité féminine et masculine pour optimiser ses chances de tomber enceinte est primordial.  Pour cela nous avons mis en place un guide de fertilité afin de vous aider au mieux dans votre projet bébé. Il y a de nombreuses astuces et solutions pour mettre toutes les chances de son côté dans la conception d’un enfant.   SOMMAIRE Comment fonctionne la fertilité féminine ?Comment fonctionne la fertilité masculine ?Reconnaître sa période fertile et les signes d’une ovulationLes principaux freins à la fertilitéComment améliorer sa fertilité ?Synthèse des recommandations nutrition et santé   Comment fonctionne la fertilité féminine ? La fertilité féminine est prédéfinie par le cycle menstruel, ce qui signifie que les femmes ne peuvent pas tomber enceinte quand elles le souhaitent, il faut attendre la “fenêtre” de fécondité qui se situe autour de l’ovulation. Le premier conseil est donc d’augmenter la fréquence des rapports sexuels pendant cette période.   La femme a un stock d’ovocytes fécondables qui est prédéfini. A la naissance, la femme a environ 2 millions d'ovocytes dans les ovaires, à la puberté, 400 000 et environ 400 parviendront à l’ovulation au cours de toute la vie de la femme. A chaque cycle, plusieurs follicules (c'est-à-dire le sac contenant les ovocytes) se développent simultanément et en général, un seul arrivera à maturité et sera susceptible d'être fécondé. Comment fonctionne la fertilité masculine ? L'homme produit des spermatozoïdes tout au long de sa vie. Il en fabrique environ 200 millions par jour. Leur durée de fabrication est de 2 à 3 mois et leur durée de vie peut varier de 30 jours à 2 mois. Cependant leur qualité diminue rapidement c’est pourquoi il est important d’avoir des rapports réguliers. Chez l’homme, la qualité des spermatozoïdes diminue rapidement une fois qu’ils ont été produits. C’est pourquoi, il est important d’avoir des rapports réguliers.   (travailler le bandeau différemment) Le saviez vous ? La quantité moyenne de gamètes dans l’éjaculat des hommes a été divisée par deux en 50 ans ! Elle était de 101 millions de spermatozoïdes par millilitre de sperme en 1973, contre 49 aujourd’hui. La norme est de 15M/mL.   Quelles sont les causes de ce déclin?  L’environnement et notre mode de vie sont les principaux responsables.   Comment reconnaître sa période fertile ? Connaître ou reconnaître sa période fertile est un élément fondamental pour tomber enceinte. Voici une petite synthèse sur le cycle menstruel et quelques points à observer pour déterminer la période optimale de fécondation.   A quel moment du cycle menstruel est-on le plus fertile ? Un cycle menstruel correspond au nombre de jours entre le 1er jour des règles et le 1er jour des règles suivantes. En théorie, un cycle dure 28 jours en moyenne et l’ovulation se produit au 14ème jour. La période de fécondité quant à elle démarre environ 4 jours avant l’ovulation. Donc sur un cycle de 28 jours, la période de fécondité débute le 10ème jour et se termine juste après l’ovulation donc le 15ème jour car les spermatozoïdes restent vivants 2-3 jours dans la glaire cervicale. Malheureusement, ce n’est pas une science exacte car toutes les femmes sont différentes et la durée des cycles peut varier. Si vous n’avez pas un cycle de 28 jours ou un cycle très régulier, il faut savoir que durant toute cette période de fécondité, le corps peut nous envoyer quelques signes qu’il peut être utile de reconnaître. Quels sont les signes d’une ovulation ? OSILAB a mis au point un calculateur d’ovulation pour vous aider à connaître vos cycles notamment cette phase clé de la conception qu’est l’ovulation pour faire un bébé. (lien ou bouton CTA) Pour vous aider, voici les principaux indices que le corps peut manifester pendant l’ovulation : Une augmentation de la libido Le pic d’œstrogènes qui se produit quelques jours avant l’ovulation entraînerait chez certaines femmes une augmentation du désir sexuel. Des seins gonflés et plus sensibles Certaines femmes ont les seins plus sensibles et gonflés pendant l’ovulation. Ce signe est dû à l’augmentation des taux d’œstrogènes et de progestérone qui entraîne une dilatation des canaux lactifères des seins. Une hausse de la température corporelle Un peu avant l’ovulation, une légère baisse de la température corporelle (de plusieurs dixièmes de degré) peut apparaître. Après l’ovulation, la température augmente de quelques dixièmes de degré pour passer au-dessus de 37°C. Changement d’aspect de la glaire cervicale Pendant l’ovulation, la glaire cervicale (ou sécrétions vaginales) devient plus abondante, plus fluide et filante de manière à capturer les spermatozoïdes et les transporter jusqu'à l’ovule. Des douleurs dans le bas ventre Là encore, certaines femmes peuvent ressentir au moment de l’ovulation, une douleur dans le bas ventre, habituellement d’un seul côté. Ces signes peuvent être plus présents chez certaines femmes que chez d’autres… Pas de panique ! Ce n'est pas parce que vous ne ressentez aucun de ces symptômes que vous n’ovulez pas, et pour en être certaine, en plus de notre calculateur d’ovulation (lien) il existe des tests d’ovulation en pharmacie.   Quels sont les principaux freins à votre fertilité ? 1. L’âge La qualité des ovocytes diminue avec l’âge, une femme de 25 ans a une chance sur 4 de tomber enceinte à chaque cycle et cette probabilité diminue peu à peu à partir de 30-35 ans. Chez l’homme, c’est la qualité du sperme qui diminue avec l’âge. Cela ne veut en aucun cas dire que passé 30 ans vous ne pourrez pas tomber enceinte ! Il est néanmoins préférable de ne pas attendre plus de 12 mois d’essais bébé avant de consulter un médecin si vous avez 30 ans et 6 mois si vous avez plus de 35 ans. 2. Le stress Le stress peut altérer la fertilité féminine notamment au niveau des cycles menstruels, de la qualité des ovocytes et de leurs maturations. Une étude a montré une diminution de 40% de fécondation chez des femmes stressées.(1) Chez l’homme, le stress va affecter les taux de testostérone et la qualité des spermatozoïdes au niveau de leur mobilité, de leur morphologie et de leur nombre.(2) Heureusement des méthodes corps et esprit telles que le yoga, la relaxation et des séances de sophrologie peuvent vous aider à réduire le stress et à améliorer votre fertilité.(3) 3. Le surpoids et l’obésité Le surpoids et l’obésité peuvent être un véritable frein à la fertilité également. Ils sont responsables d’une altération des paramètres spermatiques chez l’homme. 27% des échecs à la conception après 1 an de tentatives sont liés au surpoids. 78% des échecs à la conception après 1 an de tentatives sont liés à l’obésité.   Selon l’inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) le surpoids est responsable de 27% d’échec à la conception après 1 an de tentatives et de 78% en cas d’obésité. Pour optimiser ses chances de concevoir, il est donc nécessaire de s’occuper de son surpoids. Il existe des solutions, n’hésitez pas à vous faire aider si vous êtes dans ce cas. 4. Le tabac C’est bien connu, le tabac est néfaste pour la santé en général et notamment au niveau de la fertilité masculine, car il serait responsable(4) d’une baisse de la qualité du sperme suite à : une diminution du nombre de spermatozoïdes et de leur mobilité une augmentation du nombre de spermatozoïdes anormaux (tératospermie), des anomalies des chromosomes et de l’ADN des spermatozoïdes survenant lors de la division des cellules et des troubles de l’érection.   La bonne nouvelle, c’est que tous les effets sont réversibles dans les 3 mois suivant l’arrêt du tabac. Concernant la fertilité féminine, le tabac va agir négativement sur  : la production des hormones, la réserve ovarienne, l’implantation de l’embryon(5)   Il peut également augmenter : le risque de grossesse extra-utérine, le risque de fausses couches(6)   Pour résumer, le tabac va être néfaste à toutes les étapes de la reproduction.   5.L’alcool On parle depuis plusieurs années de  ne pas consommer d'alcool pendant la grossesse car cela peut être néfaste pour le bébé mais ce que l’on dit moins c’est que la consommation d’alcool peut nuire à la fertilité. Bien qu’il soit difficile d’estimer les quantités néfastes, des études ont montré que la consommation d’alcool pouvait réduire la fécondabilité et la réserve ovarienne chez la femme. Chez l’homme, l’alcool va agir sur le sperme et cela à partir de 5 verres par semaine selon une étude danoise en réduisant la quantité et la qualité des spermatozoïdes.(7) En cas de consommation de plus de 3-4 verres par jour, un impact sur la spermatogenèse a été observé.(8) Quant aux femmes, l'altération s’observe à partir d’une consommation de 3 verres/semaine.   6. Les perturbateurs endocriniens Les perturbateurs endocriniens sont des substances qui vont interférer avec notre système hormonal, entraînant entre autres des effets délétères sur la fertilité féminine et masculine. On les retrouve de partout, dans nos cosmétiques préférés, dans les plastiques, dans les détergents, dans les désinfectants et dans les pesticides entre autres. Pour préserver sa fertilité, on essaye de les éviter au maximum (en regardant de plus près les étiquettes des produits).   Pour la cosmétique et les détergents, il existe des applications comme Quel cosmetic de l’UFC Que choisir qui présente une analyse sur un très large panel de produits ou INCI beauty et Yuka pour l’alimentation).   Quels sont les différents perturbateurs endocriniens et où les retrouve-t-on? Voici ci-dessous un tableau récapitulatif des sources de principaux perturbateurs endocriniens.    Comment améliorer sa fertilité ? Tout d’abord en adoptant un mode de vie sain. Exit la cigarette, l'alcool et la malbouffe… On privilégie une alimentation riche en certains nutriments bons pour le corps. 1. Grâce à une alimentation saine Les études(9) montrent qu’une alimentation saine peut vraiment aider à booster sa fertilité et les scientifiques préconisent une consommation : De fruits et de légumes bio si possible pour éviter les pesticides. On fait le plein de légumes verts car ils sont riches en folates notamment. De céréales complètes et de légumineuses pour un apport riche en fibres. Des protéines végétales et animales avec de préférence de la volaille, des poissons et même des produits laitiers. On peut consommer de la viande rouge également avec modération. De bon gras comme les oméga 3 (qu’on retrouve dans le poisson). En parallèle, on réduit sa consommation d’acide gras trans. Sans oublier de boire 1,5 litre d’eau par jour. On essaye d’éviter les sucres raffinés et les boissons sucrées. On dit adieu tant que possible aux plats préparés souvent ultra transformés (pauvres en vitamines et minéraux) qui contiennent des additifs. 2. Avec des ingrédients qui peuvent booster la fertilité  C’est le cas des vitamines et minéraux dont certains sont particulièrement reconnus pour booster la fertilité : Le zinc C’est le minéral de la fertilité. chez la femme : il va améliorer la qualité des ovules. chez l’homme : il améliore la fusion entre le spermatozoïde et l’ovule. On les retrouve dans des aliments qui ne sont pas consommés tous les jours comme les fruits de mer et le foie. Le magnésium Il joue un rôle essentiel dans la régulation des hormones et peut également diminuer le stress en jouant sur le cortisol. Il est présent dans les céréales complètes, les fruits secs, les fruits de mer et le cacao. Le stress et la consommation excessive de sucre font baisser nos réserves en magnésium. La Vitamine B9 Cette vitamine bénéficie de nombreuses études sur l’amélioration de la fertilité féminine et masculine. Il existe 2 types de vitamines B9 : l’acide folique qui est la forme synthétique, les folates qui sont naturellement présents dans l’alimentation, notamment dans les légumineuses (pois chiches, lentilles…), dans les légumes à feuilles vertes (épinards, brocolis, choux de Bruxelles, salade…) et dans le foie de volailles. En France, 13% des femmes en âge de procréer ont une carence en vitamine B9, elle est donc prescrite systématiquement dès le désir d’enfant pour éviter des anomalies neurologiques chez le bébé.   Attention, les personnes ayant une anomalie du gène MTHFR ont une capacité réduite à convertir les folates sous leur forme active… c’est pourquoi il est important pour ces personnes de prendre une forme directement active (5- MTHF). Toutes les vitamines B9 ne se valent donc pas…  Comment savoir si je suis porteuse d’une mutation sur le gène MTHFR ? Cela se détecte via une prise de sang. Parlez-en à votre médecin. La vitamine E C’est un puissant antioxydant qui va protéger les spermatozoïdes et les ovocytes du stress oxydatif (autrement dit le vieillissement des cellules). On retrouve la vitamine E principalement dans les huiles (germe de blé, tournesol, carthame... ) La vitamine D Elle intervient dans la folliculogénèse chez la femme, c'est-à-dire le processus de maturation des follicules et sur la qualité du sperme chez les hommes. Notre corps la synthétise grace à l’exposition au soleil mais elle est présente également dans les poissons gras, le jaune d’oeuf et les produits laitiers. En France 80% de la population présente une insuffisance. La vitamine C Au même titre que la vitamine E, la vitamine C est un antioxydant qui va protéger notre organisme des radicaux libres néfastes pour la fertilité féminine et masculine. La vitamine C se retrouve dans les agrumes, le poivron rouge, les tomates. D’autres ingrédients peuvent également aider à améliorer sa fertilité comme : Le myo inositol Naturellement présent  dans notre corps humain, il a un rôle primordial dans la physiologie de la reproduction, sur la maturation des ovocytes et des embryons chez la femme (10) et sur le nombre et la mobilité des spermatozoïdes chez l’homme.(11) Le coenzyme Q10 Puissant anti-oxydant, il a de très nombreuses études cliniques sur l’amélioration des paramètres spermatiques chez l’homme(12). Les viandes, le poisson et l’huile de  soja sont de bonnes sources de CoQ10. Nous vous recommandons de demander à votre médecin si une supplémentation est nécessaire. D’une manière générale, pour booster sa fertilité, il faut adopter un mode de vie sain et prendre soin de soi. On essaye de bannir tout ce qui peut être mauvais pour la santé et d’adopter une alimentation équilibrée avec des ingrédients naturellement bénéfiques pour sa fertilité. BIBLIOGRAPHIE https://www.inserm.fr/dossier/infertilite/ https://www.fertstert.org/article/S0015-0282(14)00381-1/fulltext https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S197613172100017 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1286011521000916 Maris E, Huberlant S, Torre A. Tabac et fertilité. Obstétrique 2016;39(4):1-5. Elsevier Masson SAS https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29375149/ https://bmjopen.bmj.com/content/4/9/e005462.full https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5504800/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6079277/ https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34070701/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6844281/#:~:text=Results,the%20treatment%20with%20Myo%2Dinositol. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34078005/) Je souhaite télécharger le GUIDE FERTILITÉ (CTA pour le téléchargement)

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Anxiété

Anxiété

Le stress et l’anxiété sont reconnus comme des facteurs majeurs pouvant impacter la fertilité chez la femme et chez l’homme. Même si le stress n’est pas la cause principale de l’infertilité, il peut néanmoins perturber l’ovulation, altérer la spermatogénèse c'est-à-dire la production des spermatozoïdes et réduire les chances de conception. Pour quelles raisons le stress impacte la fertilité ? Le stress déclenche de nombreuses réactions biologiques qui viennent perturber l’équilibre hormonal. Le stress initie notamment la production de cortisol qui est l’hormone du stress. Produite en excès dans le corps, cette hormone : va ralentir la production des hormones sexuelles peut bloquer ou retarder l’ovulation diminue la qualité des spermatozoïdes augmente l’inflammation et le stress oxydatif, ce qui peut nuire à la fécondation et à la nidation. Des études ont révélés qu’une femme présentant un stress élevé avait une diminution de 40% de chances de fécondation. (lien études) Il existe des solutions plus naturelles pour réduire le stress tels que : la pratique d’une activité physique modérée la méditation le yoga Plusieurs études ont prouvé qu’il améliorerait aussi la fertilité en jouant sur le système endocrinien. Le yoga fait travailler les relations entre 3 zones du cerveau : l’épiphyse (glande qui sécrète de la mélatonine), l’hypothalamus (zone du cerveau qui joue un rôle capital dans la régulation des fonctions vitales : sommeil, activité sexuelle) et l’hypophyse (glande située sous l’hypothalamus). le sommeil Il est plus difficile de trouver le sommeil lorsque l’on est stressé. Pour cela, l'activité physique modérée, la méditation et le yoga contribueront aussi à un meilleur sommeil. C’est un cercle vertueux. la supplémentation en magnésium et en vitamine B6. La combinaison de cette vitamine et de ce minéral peut être bénéfique. De nombreuses études ont prouvées l'efficacité du magnésium sur l’anxiété. une alimentation saine et équilibrée.

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Ovulation

Ovulation

Qu’est ce que l’ovulation ? L’ovulation est la libération d’un ovocyte mature par l’un des deux ovaires généralement autour du 14ème jour quand le cycle est de 28 jours.  L’ovulation est le moment le plus fertile du cycle : l’ovocyte peut être fécondé jusqu’à 24h après sa libération. Une ovulation bien réglée est indispensable pour une conception naturelle.  L’ovulation est régulée par un équilibre hormonal très précis qui implique :  la FSH (hormone folliculo-stimulante) : elle stimule le développement des follicules l’oestradiol : produite par les follicules en croissance pour préparer l’endomètre et une glaire optimale pour la remontée des spermatozoïdes. le pic de LH (hormone lutéinisante) déclenche la libération de l’ovocyte mature. Après l’ovulation, le follicule rompu devient le corps jaune qui sécrète la progestérone essentielle à la nidation en cas de fécondation.    Quelles peuvent être les causes des problèmes d’ovulation ? Certaines femmes n’ovulent pas régulièrement ou pas du tout. Les causes les plus fréquentes sont :  le SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques) l’IOP (Insuffisance Ovarienne Précoce) les déséquilibres thyroïdiens une alimentation carencée la pratique d’un sport intense un poids trop faible (voire antécédent d’anorexie) le surpoids le stress chronique Comment peut-on améliorer son ovulation ? Certains nutriments peuvent jouer un rôle important dans la régulation hormonale et qualité de l’ovulation, c’est le cas  :  du myo-inositol : pour restaurer l’ovulation des folates : pour soutenir la croissance folliculaire et l’ovulation du Zinc et de la vitamine D : pour la régulation hormonale et la fonction ovarienne De plus, une alimentation équilibrée riche en légumes et en bonnes graisses peut contribuer à stabiliser le cycle, restaurer l’ovulation et favoriser la fertilité.

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PNA (Procréation Naturellement Assistée)

PNA (Procréation Naturellement Assistée)

PNA (Procréation Naturellement Assistée) : une approche douce et personnalisée de la fertilité Dans un monde où les parcours de procréation médicalement assistée (PMA) sont souvent synonymes de protocoles lourds et techniques, une autre voie émerge : celle de la procréation naturellement assistée.  Cette approche vise à accompagner les couples vers une conception naturelle, en optimisant leur fertilité sans recourir immédiatement aux techniques complexes comme la FIV.   Comprendre la subfertilité : un diagnostic précis avant tout Avant de proposer un traitement, il est essentiel d’identifier les causes d’une fertilité réduite.  Cela passe par : Un bilan hormonal et métabolique (thyroïde, homocystéine, vitamines…) Des analyses infectieuses (vaginose, spermoculture…) Une évaluation du mode de vie (tabac, alcool, stress, alimentation, sport…) L’objectif est de repérer les déséquilibres simples qui peuvent freiner la conception, et de les corriger avant d’envisager des traitements plus complexes.   Optimiser la fertilité naturelle La procréation naturellement assistée repose sur plusieurs piliers : Stimulation ovarienne douce pour favoriser une ovulation de qualité Amélioration du sperme par des traitements ciblés en cas d’infection ou de carences Rééquilibrage du microbiote vaginal et utérin, dont l’impact sur la fertilité est de plus en plus reconnu Soutien de la phase lutéale avec un apport hormonal si nécessaire Chaque étape est personnalisée, en fonction du profil du couple et de ses besoins spécifiques. Se repérer dans le cycle : une clé essentielle Identifier la période fertile est fondamental. Des outils simples comme les tests urinaires (LH, E3G, PdG) ou salivaires permettent de repérer l’ovulation avec précision. Cela permet de programmer les rapports au moment le plus propice, augmentant ainsi les chances de conception.   Hygiène de vie et environnement : des leviers puissants Le mode de vie joue un rôle majeur dans la fertilité.  L’approche prônée vise à une prise en charge globale de la santé du couple : Une alimentation équilibrée et une correction des carences alimentaires La réduction des toxiques environnementaux (perturbateurs endocriniens, plastiques…) Une activité physique modérée Une gestion du stress et de la libido Un accompagnement pluridisciplinaire : nutritionniste, psychologue, sexologue, dentiste… Quand aller plus loin : les explorations complémentaires En cas d’échecs répétés ou d’infertilité inexpliquée, des examens plus poussés peuvent être proposés comme la biopsie endométriale pour explorer la fenêtre d’implantation, l’immunité locale ou le microbiote utérin.   En résumé → Aller vers une médecine de la fertilité plus humaine La procréation naturellement assistée ne rejette pas les techniques classiques de PMA, mais elle propose une alternative plus douce, plus respectueuse du corps et du rythme du couple.  Elle redonne du sens à l’accompagnement médical en plaçant l’humain au cœur du processus.

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Nutrition

Nutrition

Pour quelles raisons la nutrition est essentielle dans la fertilité ? La nutrition joue un rôle primordial dans la fertilité tant chez l’homme que chez la femme. Ce que nous mangeons influence directement nos hormones, notre ovulation, la qualité ovocytaire et spermatique.  Une alimentation adaptée peut donc favoriser naturellement la conception, qu’elle soit spontanée ou accompagnée via la PMA.  Pour soutenir la fertilité, il est essentiel : de stabiliser la glycémie et d’améliorer la sensibilité à l’insuline (notamment dans le cadre de SOPK) de réduire l’inflammation chronique et le stress oxydatif  de soutenir le foie et la détox hormonale  de combler les carences nutritionnelles    Quels sont les aliments à privilégier pour améliorer sa fertilité ? Les aliments à privilégier  les légumes verts et colorés. Ils sont riches en folates, en antioxydants et en fibres. les protéines de qualité, comme les oeufs, la viande de boeuf, ou le poisson) les bonnes graisses riches en oméga 3 comme certaines huiles telles que les huiles de noix et les poissons gras. les glucides à IG (index glycémiques) bas    Voici un tableau de certaines aliments à IG bas :  Aliments  Index glycémique bas  Lentilles corail  26 Poire  33 Petits pois  41 Banane pas trop mûre 41 Pomme  44 Patate douce  46 Lentilles vertes  48 Les légumes Entre 26 et 50 Riz brun 50   Plusieurs vitamines et minéraux jouent un rôle direct dans l’ovulation, la qualité ovocytaire, la qualité spermatique et l’implantation embryonnaire comme :  les folates (appelés aussi “vitamine B9” ou “acide folique”) :  ils agissent sur l’ovulation, le développement embryonnaire, la réduction des risques de fausses couches et d’anomalie de fermeture du tube neural. la vitamine D :  elle impacte directement la régulation hormonale et améliore l’immunité.  le zinc : il améliore l’ovulation chez la femme et la spermatogenèse chez l’homme, c’est à dire l’ensemble des processus qui aboutissent à la formation des spermatozoïdes. le coenzyme Q10 :  il intervient sur la qualité du sperme.  l’iode :  cet oligo-élément impacte la fonction thyroïdienne qui est essentielle à la fertilité.    On essaye de limiter les aliments ultra transformés, les sucres raffinés (dont les boissons sucrées et sodas), les graisses trans et industrielles et la caféine en excès. D’autre part, il est essentiel d’éviter l’alcool, le tabac et les perturbateurs endocriniens que l’on retrouve dans les matières plastiques, les cosmétiques ou encore les pesticides).  Retrouvez notre article complet sur les perturbateurs endocriniens ici (lien) Une alimentation équilibrée et une supplémentation ciblée permet de créer un terrain hormonal favorable, d’optimiser la qualité ovocytaire et spermatique et d’améliorer ainsi les chances de grossesse naturelle ou assistée.   Retrouvez notre article complet sur les perturbateurs endocriniens  

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Préconception

Préconception

Complément alimentaire avant la grossesse : pour quelles raisons c’est important ?  Prendre des compléments alimentaires avant de tomber enceinte est désormais recommandé par la plupart des gynécologues et des sages-femmes en France pour préparer le corps à la grossesse et réduire les risques de malformations congénitales (anomalies du tube neural), de retard de croissance, voire de prématurité pour le futur bébé.  Notre alimentation est de plus en plus carencée en vitamines, minéraux et nutriments essentiels.  En péri-conception, les besoins de la femme augmentent et se supplémenter avec des vitamines de grossesse permet de :  Prévenir les carences avant la conception d’un enfant La grossesse nécessite d’avoir les nutriments essentiels et au bon dosage.  Avoir des réserves de vitamines et de minéraux en quantités suffisantes en péri-conception va aider le corps à démarrer la grossesse notamment l’implantation embryonnaire et le développement de l'embryon dans de bonnes conditions. Avoir le bon dosage en acide folique, la fameuse vitamine B9, car c’est une vitamine essentielle. L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentaton, de l’Environnement et du Travail) recommande l’acide folique  (lien https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2023SA0019RA.pdf) au moins 1 mois avant la conception,afin d’optimiser le début de la grossesse avec des réserves en vitamine B9 optimales. La vitamine B9 aide à prévenir les malformations du tube neural (comme le spina bifida) chez le bébé. Il faut la prendre en péri-conception, car ces carences peuvent être délétères  pendant la folliculogénèse, c'est-à-dire, avant même le tout début de la grossesse. Avoir un stock suffisant en iode et vitamine D Certaines femmes ont des carences, souvent sans le savoir car rares sont les prises de sang effectuées pour certains minéraux et certaines vitamines.Les études montrent aujourd’hui que l’iode est essentielle pour le développement du cerveau du fœtus, tout comme la vitamine D pour les os du bébé et le système immunitaire. L’intérêt des antioxydants (Vitamine C, vitamine E, Zinc) Pour les femmes de plus de 35 ans voire même avant pour protéger les ovocytes du stress oxydatif, la supplémentation en antioxydants permet de soutenir l’implantation et le développement embryonnaire.  Recommandé par les professionnels Les gynécologues, les sages-femmes recommandent majoritairement des compléments pré-conceptionnels dès le désir de grossesse par connaissance de ces différentes carences.  Les besoins nutritionnels de la pré-conception à l’accouchement PRÉCONCEPTION PREMIER TRIMESTRE DE GROSSESSE DEUXIÈME TRIMESTRE DE GROSSESSE AVANT 35 ANS APRÈS 35 ANS Vitamine B9 Iode Vitamine D Vitamine B12 + Vitamine B6 Vitamine B9 Iode Vitamine D Vitamine B12 + Vitamine B6 Vitamine C Vitamine E Zinc Vitamine B9 Iode Vitamine D Vitamine B12 + Vitamine B6 Vitamine C Vitamine E Zinc Vitamine B9 Iode Fer Calcium Oméga 3 (DHA) Vitamine D Vitamine B12 + Vitamine B6 Vitamine C Vitamine E Zinc

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Endométriose

Endométriose

Qu’est ce que l’endométriose ? L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique qui touche environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. Elle se caractérise par la présence anormale de tissu endométrial (endomètre) en dehors de l’utérus (ovaires, trompes, vessie, intestin..) Sous l’influence des hormones, ces tissus réagissent comme la muqueuse utérine normale, ils s’épaississent, saignent mais ne peuvent pas s’évacuer ce qui entraîne une inflammation chronique, des douleurs, des adhérences et parfois une infertilité.    Quels sont les signes de l'endométriose ? Les symptômes les plus fréquents sont des règles très douloureuses, des douleurs pelviennes chroniques( même en dehors des règles), des douleurs lors des rapports sexuels, des troubles digestifs ou urinaires, une fatigue chronique, des difficultés à concevoir un enfant.    Quelles sont les causes de l’endométriose ? La cause exacte n’est pas encore connue mais plusieurs facteurs semblent impliqués :  génétique immunité facteurs environnementaux Il n’existe pas à ce jour de traitement curatif définitif mais plusieurs approches permettent de soulager les symptômes et préserver la fertilité comme : les traitements hormonaux la chirurgie dans les cas les plus sévères l’approche complémentaires et naturelles elle va permettre la réduction de l’inflammation notamment via le zinc et de la vitamine D la gestion de stress grâce au magnésium

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Qualité ovocytaire

Qualité ovocytaire

Comment définit-on une bonne qualité ovocytaire ? La qualité ovocytaire désigne la capacité d’un ovocyte (ou ovule) à être fécondé, à se diviser correctement et à donner un embryon viable. C’est l’un des facteurs clés de la fertilité féminine au même titre que l’ovulation ou la réserve ovarienne.  Un ovocyte de bonne qualité possède un matériel génétique intègre, une bonne fonction mitochondriale, un équilibre oxydatif optimal ce qui lui confère la capacité de développer en embryon sain.    La qualité ovocytaire dépend de plusieurs paramètres :  l’âge :  → La qualité ovocytaire diminue progressivement à partir de 35 ans. le stress oxydatif :  → Les radicaux libres endommagent l’ADN ovocytaire.  l’état inflammatoire chronique : → La présence de pathologie comme l’endométriose, le SOPK.. les troubles métaboliques :  → L’insulinorésistance (SOPK), les carences nutritionnelles. l’environnement  → L’exposition à des perturbateurs endocriniens, la pollution, la consommation de tabac, d’alcool, de drogues.. → La qualité du sommeil, du microbiote intestinal et la gestion du stress.  On ne peut pas créer de nouveaux ovocytes mais on peut améliorer leur développement pendant les 3 mois qui précèdent l’ovulation.  C’est durant cette phase de maturation folliculaire que les ovocytes sont les plus sensibles aux apports nutritionnels, hormonaux et environnementaux.    Comment peut-on améliorer la qualité ovocytaire ? Pour soutenir la qualité ovocytaires il existe plusieurs solutions :  une supplémentation en myo-inositol (pour l’équilibre hormonal), en Folates (avec de la vitamine B9 active!), en vitamine B12, en Zinc, en iode, en vitamine D et en antioxydants (telle que la vitamine E ou la vitamine C) la gestion du stress un sommeil réparateur une activité physique douce (yoga, pilates, marche, natation… ) une réduction de l’exposition aux toxiques (tabac, alcool, drogues…)

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Procréation médicalement assistée

Procréation médicalement assistée

Une grossesse sur 20 (soit environ 5% des grossesses en France) en France est issue d’une PMA. La procréation médicalement assistée que l’on retrouve parfois sous le terme AMP Assistance Médicale à la Procréation est un ensemble de techniques venant en aide aux couples qui connaissent des difficultés à concevoir un enfant. Elle regroupe plusieurs techniques allant de la stimulation ovarienne à l'insémination artificielle.   La PMA ne traite pas la cause de l’infertilité, mais accompagne les couples en les aidant à contourner les obstacles à la fécondation naturelle.   Quelles sont les différentes solutions proposées dans un parcours PMA ? La PMA a fait d'immenses progrès ces dernières années et une batterie de solutions ciblées sont disponibles :  la Stimulation Ovarienne (IS) : c’est une technique médicale qui va déclencher le développement des follicules ovariens afin de favoriser l’ovulation. l'Insémination Intra Utérine (IIU) : il s’agit de déposer le sperme directement dans l’utérus au moment de l’ovulation. Cette méthode est pratiquée en cas de troubles de l’ovulation chez la femme ou dans les cas de spermogrammes légèrement altérés chez l’homme. la Fécondation In Vitro (FIV) : les ovocytes et les spermatozoïdes sont mis en fécondation en laboratoire. Puis une fois la fécondation réussie, l’embryon se développe  en laboratoire puis est transféré dans l'utérus ou congelé. Cette méthode est réalisée : en cas d’échec de l’insémination intra utérine, de pathologie des trompes qui peuvent être obstruées ou absentes de pathologies détectées comme le SOPK ou l’endométriose, d’anomalies des spermatozoïdes chez l’homme, en fonction de l’âge. la FIV ICSI (Fécondation In Vitro en anglais « Intra Cytoplasmic Sperm Injection »). Il s’agit d’une micro injection d’un seul spermatozoïde dans l'ovocyte. Cette méthode est pratiquée en cas d’infertilité masculine sévère et d’échec de la fécondation. le don de gamètes : c’est l’utilisation d’ovocytes ou de spermatozoïdes d’un donneur en cas de réserve ovarienne basse, d’absence de partenaire masculin. la congélation ovocytaire. C’est la préservation de la fertilité pour “plus tard”. Il s’agit de réaliser une stimulation ovarienne afin de produire un maximum d'ovocytes de bonne qualité qui seront congelés et utilisés au moment voulu. (mettre lien de la page nos missions) la congélation embryonnaire. Lors d’une fécondation in vitro, plusieurs embryons peuvent être obtenus. Afin d’éviter les grossesses multiples, un seul embryon est transféré. Ceux restants, dits surnuméraires, sont congelés ou plus précisément “vitrifiés”. Cette technique permet de donner des chances supplémentaires au couple pour leur premier enfant. En cas de grossesse, ces embryons pourront servir lors du désir d’un futur enfant, sans avoir à réaliser une nouvelle ponction folliculaire. Quelles sont les étapes clés d’un parcours PMA ? 1. Le bilan de fertilité complet Avant toute prise en charge, un diagnostic précis est réalisé pour évaluer la fertilité du couple. Cela inclut des analyses hormonales, une échographie pelvienne, et un spermogramme. 2. La stimulation ovarienne Selon la technique envisagée, la stimulation peut prendre différentes formes :  - Stimulation simple : utilisée pour favoriser l’ovulation dans le cadre de rapports programmés ou d’une insémination intra-utérine (IIU).  - Stimulation multifolliculaire : pratiquée pour développer plusieurs follicules en vue d’une ponction ovocytaire dans le cadre d’une Fécondation In Vitro (FIV). 3. Le suivi médical de la stimulation Pendant la stimulation, un suivi échographique et hormonal régulier permet d’ajuster le traitement et de déterminer le moment optimal pour l’intervention. 4. La tentative de conception En fonction du protocole choisi :  - Rapports ciblés - Insémination intra-utérine (IIU) - Fécondation in vitro (FIV) avec ponction des ovocytes et mise en fécondation en laboratoire 5. Le transfert embryonnaire et la nidation En cas de FIV,  l'embryon est directement transféré dans l’utérus. La nidation (implantation de l’embryon) est ensuite espérée dans les jours qui suivent le rapport, l'IIU ou le transfert embryonnaire (FIV) Même dans un cadre médicalisé, certaines solutions naturelles bien formulées et hautement dosées peuvent améliorer la réussite de la PMA.  C’est le cas des compléments alimentaires ciblés qui peuvent optimiser la qualité des ovocytes, protéger les cellules reproductives, réduire l’inflammation, soutenir l’équilibre hormonal, réduire le stress.

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